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Dans l’actu

Une City dédiée au street art

Plus de 300 Artistes de 53 nationalités différentes ont déjà laissé leur empreinte à Street Art City, offrant des réalisations murales d’une rare qualité. Depuis 2016 en effet, Street Art City accueille en résidence des artistes du monde entier. Sur le site qui s’étend sur 10 hectares de terrain et plus de 7.000 m2 de bâtiments, les artistes invités peuvent s’exprimer à travers leur art. Tous sont entièrement pris en charge et l’ensemble du matériel dont ils ont besoin est mis à leur disposition. Le résultat est époustouflant avec 92 fresques murales extérieures en perpétuelle évolution et mutation sur 22.500 m² ; 5 espaces-exposition intérieurs avec, pour 2019, les solo show de Bast, Kelkin, Oji, Ted Nomad, Simple G et le solo show permanent intérieur de l’Artiste ZESO sur le thème du Japon, une exposition d’une exceptionnelle qualité artistique. Parmi les 32 oeuvres exposées, une toile est dédiée au grand chef disparu Paul Bocuse, premier chef français à avoir ouvert un restaurant à Tokyo. Une autre rend hommage à Sadako Sasaki, jeune fille décédée à l’âge de 12 ans d’une leucémie des suites de la bombe d’Hiroshima (la toile sera offerte par l’Artiste et Street Art City à la ville d’Hiroshima pour être exposée au mémorial Sadako Sasaki). Cette résidence tremplin qui a pour philosophie de permettre à des artistes très talentueux mais peu ou pas connus ou reconnus, propose également aux visiteurs de découvrir L’Hôtel 128 et 94 oeuvres-cellules réalisées par 94 street artists à l’intérieur d’un bâtiment de 4 étages. Il s’agit là d’une immersion totale au coeur des oeuvres. Et dès le 1er septembre, 128 oeuvres-cellules seront offertes à la visite. La visite d’une journée permet de s’immerger au coeur des œuvres, avec un bar-salon de thé, un restaurant gastronomique, la Table de Street Art City, et la galerie-vente collective et permanente d’oeuvres d’art. Pour une nouvelle approche de l’art urbain.

Street Art City
03320 Lurcy-Lévis
www.street-art-city.com

 

La fresque en miroir d’YZ pour Eurotunnel

A l’occasion de ses vingt-cinq ans et dans le contexte particulier du Brexit, Eurotunnel a confié à l’artiste franco-britannique YZ (« eyes », de son vrai nom Yseult Digan), l’entrée du tunnel sous la Manche afin de célébrer la force du lien qui relie le Royaume-Uni au Continent. Cette œuvre monumentale met en évidence la portée symbolique du regard. YZ a en effet choisi de mettre en scène le visage d’une petite fille qui regarde avec des jumelles de l’autre côté de la Manche. Dans cette allégorie, l’artiste s’inspire de son vécu à Folkestone, où elle a habité avec sa famille, et se rappelle l’excitation des jours où une météo clémente laissait apercevoir les côtes françaises. Sur ce lieu symbolique du Tunnel, cette œuvre célèbre le lien physique et indéfectible que la France et le Royaume-Uni ont choisi de bâtir pour relier leurs côtés. Comme une rime visuelle, l’œuvre trouve son prolongement à Folkestone, sur une plage fréquentée par de nombreuses familles. Les yeux de la petite fille y sont représentés sur un bâtiment dont les deux arches font écho à l’entrée du Tunnel, au cœur du Folkestone créatif et artistique, reconnu notamment pour sa « Triennale ». I will always see you répète en écho la petite fille à destination de l’autre, des voyageurs, du public. La fresque en miroir d’YZ focalise l’attention sur ces regards croisés et montre toute l’humanité de ce projet révolutionnaire qu’est Eurotunnel.

 

James Earley, Aches et Omin sur les murs de Dundalk

Les heureux festivaliers qui ont assité en juin dernier au premier festival d’art urbain de Dundalk, en Ireland, ont pu voir trois artistes de rue à la renommée internationale travailler sur trois grandes fresques qui ont changé les murs de la ville. Les artistes James Earley, Omin et Aches ont ainsi créé des fresques audacieuses mettant en valeur des personnages historiques associés à la ville : Cúchulainn, personnage de la mythologie celtique irlandaise ; Peter Rice, célèbre ingénieur qui a travaillé sur des bâtiments iconiques comme l’Opéra de Sydney et le Centre Pompidou à Paris ; Edward Bruce, Grand Roi d’Irlande en 1315. « Le festival nous aide à transformer certains de nos bâtiments fatigués de belle manière en les utilisant comme une toile artistique géante pour traduire une partie de l’histoire et du patrimoine unique de Dundalk », explique-t-il Martin McElligott, directeur de TCCM.

 

C215 au Musée de La Poste

À la fois musée d’entreprise, musée de société, musée de quartier, le Musée de La Poste labellisé « Musée de France » est chargé de présenter, conserver et diffuser le patrimoine postal. Au pied de la Tour Montparnasse, et après plusieurs années de rénovation, le Musée de La Poste révélera ses collections début novembre dans de nouveaux espaces. Les 9, 10 et 11 novembre permettront au public de venir (re)découvrir ce musée atypique lors d’un long week-end portes ouvertes, l’occasion de (re)voir certaines boîtes aux lettres de C215, notamment Métropolitain (pochoir et acrylique sur boîte-aux-lettres murale, 2011).

 

 

Li-Hill signe Process Of Acceleration à Grenoble

Devenu l’un des plus importants rendez-vous du street art en Europe, le festival grenoblois Street Art Fest attire des artistes du monde entier, notamment Aaron Li-Hill. L’artiste canadien Aaron Li-Hill a souhaité rendre hommage à la science grenobloise, et au Synchrotron en particulier en signant une fresque géante au 8 chemin des montagnes russes. Artiste pluridisciplinaire, Li-Hill est reconnu autant pour ses œuvres sur toiles, ses affiches que pour ses peintures murales, dans le monde entier. C’est est aussi passionné par la Science, en particulier la science des particules et des accélérateurs. Son oeuvre grenobloise est ainsi une allégorie de l’histoire de l’innovation de Grenoble, de la découverte de la houille blanche au synchrotron de Grenoble. Caché à l’intérieur de l’œuvre se trouve un minuscule fragment de l’ESRF.

 

 

PEETA à Mannheim

Artiste de la scène graffiti italienne depuis le début des années 90, PEETA s’est récemment arrêtée dans la ville de Mannheim, en Allemagne, pour créer une nouvelle oeuvre pour le Stadt Wand Kunst Street Art Festival. Maître du trompe-l’oeil, l’artiste italien s’est spécialisé dans les graffiti tridimensionnels. Son style 3D parfaitement travaillé lui a valu une reconnaissance internationale. Il est également maître de la peinture en perspective. Jouer avec l’architecture des bâtiments, transformer leur intérieur vers l’extérieur et raviver le visage d’un bâtiment est pour lui la grande attraction de la peinture de façade. Peeta en a peint environ 50 à travers le monde entier.  Avec une palette douce et des changements de couleurs minimes, PEETA réussit à créer l’illusion. Face à son œuvre, il est souvent déroutant de se rendre compte où les surfaces réelles s’arrêtent, juxtaposées avec les surfaces peintes.

 

La dernière création de James Bullough

Célébration du conte et plongeon dans la richesse universelle des mythes et du folklore de l’humanité, Artscape a acceuilli en juin dernier des artistes du monde entier dans douze municipalités de la région de Göteborg. Chaque pièce réinterprète un conte folklorique classique à travers le médium le plus populaire de l’art contemporain : le street art. On a pu ainsi voir la dernière création de James Bulloug, inspirée du conte celtique de Niamh Chinn Óir.

 

 

Kirk gallery dévoile une oeuvre de Fintan Magee

A l’occasion du festival Out in the Open, organisé à Aalborg, au Danemark, l’artiste australien Fintan Magee a peint la fresque murale Structure, qui met en scène deux figures féminines, l’une s’abandonnant à l’étreinte de l’autre. Un geste d’intimité qui semble dire : « Je prendrai soin de toi, je te soutiendrai même si tu tombes ». Le titre de l’oeuvre s’applique non seulement au dessin mais aussi à la technique employée par Magee. Alors que le sommet de la fresque affiche le style caractéristique de l’artiste, la peinture s’estompe vers le bas pour se fondre dans le mur, « comme une aquarelle », indique Magee.

 

Une vidéo de Banksy retrouvée ?

Le reporter Robert Murphy basé à Bristol (la ville d’origine de l’artiste), qui travaille pour la chaîne de télévision britannique ITV News aurait retrouvé une vidéo de Banksy datant de 2003, dans laquelle un homme masqué assure être le mystérieux street-artiste. Les images montrent un homme réaliser plusieurs oeuvres, dont l’une a été depuis attribuée à Banksy. Pendant une trentaine de secondes, l’homme s’exprime, toujours masqué, face à la caméra : « Je suis masqué parce qu’il est impossible de faire des graffitis et de se montrer en public. Ce sont deux choses qui ne vont pas ensemble », explique-t-il. Pour autant, Robert Murphy indique qu’il est impossible de savoir s’il s’agit bien de Banksy, d’un membre d’un collectif ou d’un de ses proches. L’auteur des images, le journalistes Haig Gordon, a expliqué avoir vu le visage de l’homme, mais ne pas s’en souvenir.

 

Beyond the Street à New York

En 2018, Beyond the Street, vitrine du graffiti et du street art, a fait ses débuts à Los Angeles avec pour slogan : « Le vandalisme en tant qu’art contemporain ». En juin dernier, l’exposition s’est emparer de New York, la ville où tout a commencé, prenant possession de deux étages de Twenty Five Kent, situé sur le front de mer. L’exposition a mis en lumière des artistes qui ont des racines dans le graffiti et le street art et dont le travail a évolué vers des pratiques d’atelier. Des installations aux toiles, les œuvres exposées dépassaient les strictes définitions du graffiti et du street art, incluant celles qui ont marqué la scène artistique en général, notamment celles de Futura, Cleon Peterson, Guerrilla Girls, Takashi Murakami, Shepard Fairey…

 

 

La réalisation de fresques stoppée par la justice

La mairie du XIIIe arrondissement de Paris a lancé en grandes pompes l’inauguration de Boulevard Paris 13… sans les immeubles de l’Îlot Say. En effet, la justice a tranché, interdisant la réalisation de fresques de street art sur les pignons de cinq barres de ces logements sociaux, propriété de la RIVP (Régie immobilière de Paris) qui s’étalent entre les numéros 72 à 90 boulevard Vincent Auriol, autorisant ainsi l’architecte et la graphiste à un droit de regard sur des immeubles qu’ils ont réhabilités. Dommage !

 

 

Le festival Sbagha Bagha a rhabillé les murs de Casablanca

Pour la cinquième année, le festival Sbagha Bagha a coloré certains édifices de la ville blanche. En effet, les murs de béton ont servi de toiles vierges à quatre artistes confirmés : le belge ROA, le canadien DANAE, le mexico-américain WERC et le marocain Ed Oner. Des boulevards Zerktouni, Moulay Youssef et Anfa à l’ancienne médina et au quartier Rivieria, tous ont marqué de fresques murales les endroits emblématiques de Casablanca selon la thématique de cette édition : la préservation de la faune et la flore,

 

 

Le graffeur Tashif Turner arrêté

À Detroit comme ailleurs, le vandalisme est un crime. Alors qu’il peignait une fresque dans le nord-est de Detroit, le graffeur de 29 ans Tashif Turner, alias Sheefy McFly été arrêté par deux policiers. Or, le street artiste travaillait sur l’une des dix fresques murales commandés pour la ville. Ce projet, géré par City Walls, vise à redynamiser des murs de Detroit qui ont souffert de décennies d’abandon. Les policiers n’ont pas cru Turner qui n’avait pas sur lui le document officiel resté dans son véhicule et l’autorisant à peindre. L’artiste a bien essayé de convaincre les policiers de le laisser aller le chercher mais « lorsque que j’ai tenté de bouger, ils ont cru que je résistais à l’arrestation et que j’essayais de fuir », a-t-il commenté. Et bien qu’un employé de la ville se soit porté garant, la situation s’est aggravée après l’arrivée d’autres policiers sur les lieux et Turner a été arrêté et a passé une nuit en prison.

 

 

L’art contemporain au service du patrimoine !

Johan Tamer-Morael, propriétaire du Château d’Esquelbecq et acteur de l’art contemporain (fondateur et directeur de la foire d’art contemporain parisienne Slick), a entrepris de faire revivre la propriété familiale. Depuis 2017, il s’y consacre à plein temps, avec l’organisation d’événements culturels dont les profits permettent la restauration. Ainsi, jusqu’au 27 octobre, 16 artistes européens présentent leurs sculptures, installations, photographies dans les jardins et le parc du château. Tous s’intéressent à la relation de l’homme à son environnement, qu’il soit naturel, social ou politique. On peut notamment admirer Fragments de Stéphane Fedorowsky, Constellation with Abstract Head de Johan Gelper, Image Object Tuesday 21 April 2015 4:39pm d’Artie Vierkant