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Urban Arts Magazine #2

40 ans… l’âge de raison ?

Art Urbain, Street Art, graffiti.. Les termes et les courants sont multiples pour définir ces formes de créations éphémères dans des espaces publics, les murs bien sûr, mais aussi les usines désaffectées, les rames de métro… Des pratiques longtemps aux limites de la légalité, comme nous le raconte Gérard Zlotykamien, pionnier en la matière, dont beaucoup d’œuvres ont disparu ou sont vouées à disparaître.
Aujourd’hui, plus de 40 ans après ces temps héroïques, les choses changent. Les fresques gigantesques sont peintes avec l’accord, et souvent le financement, des pouvoirs publics, les street artistes passent de la rue aux ateliers, investissent les galeries et, plus modestement les musées et les institutions. Un passage à l’âge adulte riche de promesses… pour autant que la passion et la liberté de création des débuts ne s’affaiblissent pas. À en juger par le riche travail des artistes urbains historiques, comme Michel Pietsch (Cren), et ceux des plus jeunes générations, comme Rime ou, plus, récemment, Rouge, il n’y a vraiment aucune crainte à avoir. D’ailleurs, c’est dans cet univers foisonnant que se révèlent les nouveaux grands maîtres de l’art pictural.
La vocation de URBAN est de devenir le porte-parole de ce passage à l’âge adulte, de la rue au musée en quelque sorte. Pour cela, nous consacrerons à partir d’aujourd’hui un numéro double à ces artistes contemporains et à ceux qui les soutiennent, jusqu’à atteindre 200 pages d’art pur, pour votre pur plaisir.
Parlez de URBAN autour de vous si vous aimez le lire autant que nous aimons le faire.

40 years… the age of reason ?

Urban Art, Street Art, Graffiti… There are many terms and trends to define these forms of creation, often ephemeral, in public spaces and on walls of course, but also in abandoned factories, on subway trains… These practices have long remained on the limits of legality, as Gérard Zlotykamien, a pioneer in this field, tells us, many works have disappeared or are doomed to vanish.
Today, more than 40 years after these heroic times, things are changing. The gigantic frescos are painted with the agreement, and often the financing of public authorities, street artists go from the streets to the studio, enter the galleries and, more modestly, the museums and institutions. Demonstrating a promising transition to adulthood, as long as the passion and creative freedom of the early days don’t fade away. Judging by the rich work of historic urban artists, such as Michel Pietsch (Cren), and those of the younger generations, such as Rime or, more recently, Rouge, there is really nothing to worry about. Besides, it is in this flourishing universe that pictorial art’s emerging masters are being revealed.
URBAN’s vocation is to become the spokesperson for this transition to adulthood. In a way, from the streets to the museum. To this end, we will devote, from now on, a double issue to these contemporary artists and those who support them, reaching 200 pages of pure art, for your pure pleasure.
Spread the word about URBAN if you like reading it as much as we like making it.

Gabrielle Gauthier
Rédactrice en chef

 

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