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Portrait

POSE suit les signes… pour le meilleur !

« Grandir ou mourir », tel est le leitmotiv de POSE qui, à travers ses dernières œuvres, invite chacun à lui emboîter le pas.

À voir
« POSE : Signal »
Jusqu’au 21 avril 2024
Mardi et mercredi de 10h à 18h, du jeudi au samedi de 10h à 22h, dimanche de 10h à 17h
Helm gallery, 15 North road, Brighton
helm-gallery.com
Instagram : @helmgallery_

POSE : hellopose.com
Instagram : @tenderj

On ne présente plus Jordan Nickel aka POSE ! Né en 1980 à Evanston, dans l’Illinois, il fait ses armes dans les rues de Chicago dès 1992 où ses fresques sauvages le propulsent sur le devant de la scène graffiti de Chicago, inspirant toute une génération. Ce qui ne l’empêche pas d’être diplômé du Kansas City Art Institute en 2004. Depuis, il développe son art dans des décors extérieurs grandioses et des peintures murales à grande échelle à travers le monde, mais aussi un complexe travail de studio.

Des thématiques essentielles
Inspiré par le monde qui l’entoure, POSE, par sa recherche plastique tente de lui donner un sens. « Il peut s’agir d’une enseigne de bodega délabrée que j’ai vue sur le chemin du studio, de la façon dont les graffitis d’un gang ont été peaufinés, du dessin animé Dumbo que je regarde avec mes filles le matin ou d’un souvenir profondément enraciné », explique-t-il. Son travail mêle ainsi, Pop, illustration, lettrage, BD… et d’esthétique inspirée de la bande dessinée. Caractérisé par des couleurs vibrantes, des superpositions complexes, des déconstructions/reconstructions ou encore l’incorporation de médias traditionnels et nouveaux, son style, graphique et audacieux, dynamique et vibrant, témoigne d’une profonde réflexion autant que d’une vision artistique. Il aborde ainsi des thématiques essentielles, notamment le consumérisme, la technologie, l’identité… présentant souvent une vision critique de la société.

Poussant constamment son art vers de nouveaux domaines, il n’a de cesse de relever de nouveaux défis. « Je suis très obsédé par le travail que je crée. Cela me tire du lit tôt le matin et ne me laisse pas dormir la nuit. Je m’ennuie vite si le travail semble redondant et que je n’apprends rien de nouveau. J’apprécie les territoires inconfortables ». En témoignent ses installations tridimensionnelles, véritable environnement artistique expérientiel dans lequel le spectateur est invité à pénétrer. Exposé dans de prestigieuses galeries telles que la Jonathan Levine Gallery, la Volta Gallery de New York et la Known Galley de Los Angeles, il transforme en 2013, avec REVOK à ses côtés, le Bowery Wall, célèbre mur dédié au Street Art de Manhattan (investi par Keith Haring en 1982, Os Gêmeos en 2009, Shepard Fairey en 2010…).

Aller toujours plus loin
Si son travail se distingue par la capacité de l’artiste à extraire des moments quotidiens pour les inscrire dans ses œuvres, insufflant un panel d’émotions humaines à travers des compositions complexes, on peut voir dans les dernières créations ses questionnements. Première exposition personnelle au Royaume-Uni, « Signal » renvoie ainsi à ses recherches artistiques. « Je cherche constamment un signe pour savoir où aller. Ce signe est ma boussole, une flèche directionnelle qui pointe toujours vers “grandir ou mourir“, ce qui signifie pour moi créer, créer, créer, jugez moins, créez plus. C’est un peu comme cette croyance réaffirmée dans les récits inconscients qui doivent sortir et s’exprimer. C’est ma façon de traiter la vie sur cette Terre et de la partager avec quiconque veut y participer », explique-t-il. À regarder Collapse, Power, Facepalm ou encore Boomtown, notre participation est acquise !