Identité : Yvette Xeta aka Vexta
Date de naissance : N.C.
Nationalité : Australienne
Formation : Études de journalisme
ON L’AIME POUR
- Son engagement féministe, écologique et humaniste.
- Son inspiration nourrie de spiritualité.
- Ses œuvres figuratives ou abstraites, psychédéliques et colorées.
- Sa volonté d’explorer tous les champs de la création
YVETTE VEXTA
Même si je suis une féministe convaincue, je n’ai pas joué du fait d’être une artiste femme. Longtemps, les gens étaient persuadés que Vexta était un garçon.
Vexta, artiste australienne installée à New York, est une figure marquante de l’art contemporain. Féministe engagée et activiste environnementale, elle a développé un univers unique où se croisent nature, mythologie, cosmologie et conscience universelle. Née à Melbourne, Vexta a débuté dans le graffiti au milieu des années 2000, fascinée par l’esthétique naissante de l’Art Urbain dans sa ville. Avec une approche engagée et politique, elle utilise rapidement les murs comme un moyen de communication visuelle et émotionnelle. Repérée pour son originalité, elle est invitée par Banksy à Londres pour le Can’s Festival en 2008, un tournant décisif dans sa carrière. Depuis, ses fresques ornent des métropoles comme Paris, Londres, Berlin, Mexico et New York, et elle a collaboré avec des marques prestigieuses telles que Converse, Samsung ou Fabergé.
Son œuvre, profondément spirituelle, puise dans ses passions pour la science, la cosmologie et la mythologie. Pour Vexta, l’art est une façon de se connecter à l’univers, un pont entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Ses créations figuratives, souvent centrées sur des figures féminines fortes et désexualisées, offrent une alternative aux représentations genrées souvent dominées par le regard masculin dans le graffiti. En parallèle, son travail abstrait, inspiré par la méditation et les rêves, invite à une réflexion sur la place de l’humain dans un monde en constante évolution. Vexta ne se limite pas à la peinture murale. Elle explore des formes artistiques variées, de la réalité augmentée à la lumière en passant par les projections numériques. Son projet au siège des Nations Unies à New York en 2015, mêlant art et technologie, illustre sa volonté d’aller au-delà des limites traditionnelles de l’Art Urbain.